Le Premier ministre Sébastien Lecornu lui a demandé « de reporter de quelques jours son déplacement en Nouvelle-Calédonie », indique le communiqué, justifiant ce report sine die par les « échéances budgétaires majeures auxquelles fait face le pays ».
« Ce décalage permettra à la ministre de contribuer, aux côtés des parlementaires, à la finalisation d’une trajectoire budgétaire exigeante et équilibrée pour les outre-mer », justifie encore le ministère.
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Naïma Moutchou était attendue en début de semaine prochaine sur le territoire français de l’Océan pacifique qui reste profondément marqué par les émeutes de mai 2024.
Elle devait y évoquer l’avenir institutionnel de l’archipel, le report des élections provinciales et l’accord de Bougival.
Cet accord, conclu en juillet entre l’État, les non-indépendantistes et les indépendantistes, prévoit notamment la création d’un « État de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution française et la reconnaissance d’une nationalité calédonienne. L’accord implique aussi le report à mi-2026 des élections provinciales, cruciales sur l’archipel.
Toujours soutenu par l’ensemble des forces politiques de Nouvelle-Calédonie et par une partie des indépendantistes, il a depuis été rejeté par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal mouvement indépendantiste.



