Judo, boxe, MMA, taekwondo : 1 200 m² pour les sports de combat ont été inauguré ce matin en présence du ministre de l’outre-mer, Manuel Vals. Un nouveau pôle entièrement dédié aux arts martiaux voit le jour à la Punaruu. Les clés de ce bâtiment, premier du genre, seront remises à cinq fédérations en septembre. Adjacente au stade, cette structure vient compléter celles de la côte Est. Des infrastructures principalement concentrées à Fautaua.
« Une partie du matériel est encore en cours d’acheminement par bateau, il reste deux ou trois ajustements à faire. Ce sont les tout premiers espaces de cette taille, avec environ 230 m² par discipline. Les sports de combat représentent un enjeu de performance pour les Jeux, mais aussi un outil de politique publique pour canaliser l’énergie des jeunes et les engager dans un parcours d’excellence », explique la ministre des Sports, Nahema Temarii.
Pensé pour viser le haut niveau, ce complexe accueillera également des scolaires pour les initier aux arts martiaux. Les athlètes disposeront de salles spécifiques et de matériel adapté, des conditions idéales pour optimiser leur préparation en vue des Jeux du Pacifique 2027.
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Pour le judoka Tamaterai Hervé, « c’est la preuve que le pays soutient pleinement ses athlètes. On ne veut pas décevoir. Ce soutien nous valorise et nous motive encore plus. » Même enthousiasme pour le taekwondoïste Rainui Mairau : « C’est un honneur d’avoir de telles infrastructures. On a hâte de tester ces nouvelles salles. Les Jeux approchent vite : en août déjà on participe aux Océania et à un championnat en Australie, ensuite y a les championnats du monde senior en Chine. Donc les Jeux du Pacifique sont l’objectif ultime. »
Dans deux ans, Tahiti accueillera 4 500 athlètes et officiels. Ce complexe, cofinancé par le Pays et l’État, s’inscrit dans un vaste programme de rénovation et de construction d’infrastructures. Pour 2025, 5,4 milliards de Fcfp sont prévus pour réhabiliter quatre complexes sportifs et plusieurs pistes d’athlétisme, dont celle du stade de la Punaruu.
Dans un communiqué, l’État a rappelé son engagement, notamment via la prise en charge des dépenses de fonctionnement du comité organisateur des Jeux du Pacifique (COJ). Un inspecteur de la Jeunesse et des Sports a été nommé coordinateur général du COJ, assurant le lien avec les différentes institutions. L’État co-finance également dix postes de chefs de projets ou agents de développement pour les fédérations sportives, et mobilise des fonds de l’Agence nationale du Sport pour le projet phare « Tahiti 2027 – 1000 jours », en lien avec la Grande Cause nationale dédiée à l’activité sportive.
