Du haut de ses 8 ans, Heianani, est déjà bien à l’aise avec ses glanes sur les sentiers du plateau de Tamanu. D’un pas assuré, elle rapporte ses premières oranges de la saison. Heianani perpétue ainsi une tradition familiale. « On a cassé des oranges sur deux tumu. C’est difficile dans la descente mais sur le plat, c’est bien. »
« Elle est descendue avec son bamboo toute seule, ajoute la maman Tianina Tauraa. Du côté de mon tane, l’arrière-grand-père de ma petite, Teremate Marcel est un champion aussi comme mon papa. On aime la vallée. »
Nicolas est aussi un habitué de la cueillette des oranges à Punaauia. Cette année, il partage ce moment avec son fils. « Il est resté jusqu’à la cueillette. Je suis content qu’il vienne et qu’il aime ça. Je ne le force pas à monter. C’est lui qui me demande. Il était là et il a ramené ses oranges. »
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Pour permettre à cet héritage de continuer de vivre, il est impératif pour les porteurs d’orange d’entretenir les différents plateaux de Tamanu et de lutter contre les espèces envahissantes. Pour Tianina Tauraa, « il n’y a pas de secret, il faut aller nettoyer parce que les espèces envahissantes prennent vraiment de l’ampleur. »
Une autre tradition qui se perpétue à Punaauia. Celle du célèbre défilé des porteurs d’oranges prévu demain à 9 heures devant l’hôtel de ville de Punaauia.
