C’est dans la Commune de Taputapuatea, que Ravanui Naehu-Tavere a fait ses premiers pas dans le massage traditionnel et qu’elle a installé sa petite entreprise. Une activité florissante jusqu’à l’arrivée de la crise sanitaire. Elle a alors, du mal à joindre les deux bouts et se tourne vers l’Adie. L’association pour le droit à l’initiative économique lui accorde un prêt de 500 000 francs, ce qui lui permet de maintenir son activité. « Sans l’Adie ça aurait été difficile parce que les temps étaient durs, il y avait moins de clients, beaucoup de craintes et le confinement n’a pas aidé. Aujourd’hui ça va mieux, les personnes ont besoin de se faire masser, (…) beaucoup de gens sont revenus se faire masser ».
Maika Iparaguirre elle, travaille dans le domaine de la coiffure. Spécialisée dans les produits naturels, elle décide de partager sa passion avec les habitants de Raiatea, en proposant des prestations à domicile. Pour financer ses besoins en matériel et produits, ainsi qu’un véhicule pour pouvoir se rendre au domicile de ses clients, elle fait appel aux organismes bancaires, mais en vain. Là encore, c’est l’Adie qui lui accorde un prêt de 800 000 francs. « Clairement les banques ont dit non à tout, elles ne voulaient pas ouvrir de compte tout simplement, on a du se tourner vers l’OPT pour ouvrir un compte bancaire et il n’y a que l’AdIe qui nous a donné une chance, en fait. »
En Polynésie, 1739 projets ont été financé par l’ADIE en 2020. 57% des porteurs de projets sont issus du secteur primaire. Plus de 950 000 000 de francs ont injectés dans l’économie Polynésienne. Maryline Ikihaa est conseillère à l’Adie et selon elle « La crise sanitaire n’a épargné personne notamment dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat, mais certains porteurs de projet ont réussi à tirer leur épingle du jeu notamment dans le secteur de la pêche et le secteur agricole ».
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Depuis le début de l’année 2021, aux îles sous-le-vent, 239 personnes ont bénéficié d’un micro-crédit de l’Adie contre 497 en 2020.