Ce contrat symbolise l’aboutissement d’un long parcours, jalonné d’obstacles, pour le natif du fenua. « Pour un Tahitien, c’est exceptionnel. On vient d’une petite île où le MMA n’a été légalisé que récemment. C’est un grand pas pour nous en Polynésie », se félicite Raihere auprès de TNTV.
Un long chemin parcouru depuis ses débuts, en 2012, en Nouvelle-Zélande. « À l’époque, il fallait quitter le fenua pour pouvoir combattre. Depuis, je n’ai jamais lâché. Et aujourd’hui, on y est », sourit-il.
Alors qu’il vient juste d’organiser la 4e édition du Tahiti Fighting Championship à Fautau’a, Raihere Dudes a pris la direction de l’Australie pour répondre à l’invitation officielle de la PFL.
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Désormais bien implantée sur la scène internationale, cette ligue prestigieuse rivalise avec l’UFC en termes de visibilité, de structuration des carrières et de gains financiers.
La PFL vient en outre de lancer sa nouvelle ligue régionale : la PFL Pacifique qui regroupe l’élite des combattants d’Australie, de Nouvelle-Zélande, des Samoa, des Fidji, des Tonga… et désormais de Tahiti.

Chaque catégorie de poids aura sa propre ceinture à remporter. « J’ai signé un contrat multi-combats et j’intègre directement la PFL Pacifique. Je combattrai chez les featherweight (-66 kg), une catégorie très relevée. Mon premier combat est prévu pour décembre, puis tout va s’enchaîner. Il y a une ceinture en jeu, mais il faudra d’abord que je fasse mes preuves », précise le Tahitien.
La PFL affirme peu à peu son empreinte mondiale dans la discipline et offre aux talents régionaux une plateforme internationale pour se faire connaître.
Pour Raihere, cette opportunité est le fruit de plus d’une décennie d’efforts et de détermination. Et Il espère ouvrir la voie à la nouvelle génération de combattants polynésiens.
« Maintenant, on sait que les Tahitiens ont leur place sur le circuit pro. Il y a de très bons combattants chez nous, et cette visibilité peut vraiment aider les futurs pros à émerger », dit-il.