Qui est le plus rapide au fenua sur 100 mètres ? Une cinquantaine d’athlètes se sont mesurés lors de la Patiri Race : les espoirs de l’athlétisme polynésien mais aussi des « anciens » qui ont fait leur retour après plusieurs années sans pratique. Chez les filles, Mayle Zarli et Meherai Fong ont décroché leurs tickets pour la finale.
« Au début tu stresses beaucoup car tu connais un peu le niveau de chacun, dont les anciens athlètes qui étaient là avant toi. Il y a quand même un sacré écart quand tu vois que certains font 12’64 secondes ou 12’34 secondes », a témoigné Mayle Zarli à l’issue de sa course.
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Dans une autre série, des sportifs de différentes disciplines étaient sur la ligne de départ. Comme Jonathan Mou, footballeur de Dragon ou encore Wade Kelly, rugbyman au RC Punaauia.
« J’avais envie de voir où je me place par rapport à d’autres athlètes de différents sports. C’est mon prof de sport qui m’en avait parlé. Il voulait que j’essaye », a expliqué Wade Kelly. « A côté des pointures de l’athlétisme, pourquoi ne pas rivaliser avec eux pour voir où l’on se situent, nous, les footballeurs », a complété Jonathan Mou.
« A Tahiti, il y a des jeunes qui courent vite »
A l’issue de ce sprint, ce dernier a pris la deuxième place derrière Raitea Teahu. Mais le défenseur de Dragon a lui aussi réussi à se qualifier lors du deuxième tour.
Cet événement est donc une réussite pour la fédération d’athlétisme qui, depuis quelques années, tente de dénicher les futures perles du sprint polynésien.
« On n’a plus de sprinteurs, ni de sprinteuses. Donc c’est le but de cette opération (…) A Tahiti, il y a des jeunes qui courent vite. C’est la possibilité pour eux de s‘essayer », a souligné Dany Vicente, membre de la fédération.
24 athlètes hommes et femmes se sont qualifiés pour les phases finales de cette épreuve qui se dérouleront vendredi.