Au village des athlètes des mini-jeux du Pacifique des Palaos, le calme règne. C’est le silence avant la tempête des compétitions, prévues du 28 juin au 9 juillet. À Koror, la délégation tahitienne tentera de faire aussi bien, voire mieux, qu’en 2022 à Saipan, dans les Îles Mariannes du Nord.
Ici, chacun gère l’attente à sa manière. On parcourt les réseaux, on reste en lien avec la famille, ou en profite d’un vrai repos du guerrier dans les dortoirs.
Sous la houlette d’Arnaud Gauthier, préparateur physique et mental, les volleyeurs s’attèlent à une séance entre respiration, visualisation et gestion du stress. « Le but de la prépa mentale, c’est de pouvoir aider les sportifs à se mettre dans les meilleures conditions possibles au niveau du mindset pour aborder la compétition » , résume-t-il. Quatre équipe – deux en salle et deux en volleyball – seront alignées par Tahiti.
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Au basket, chaque délégation dispose d’un créneau d’une heure pour s’entraîner. Privés de pratique pendant cinq jours, le temps du déplacement et de l’installation, les joueurs du fenua reprennent leurs automatismes. Pour Honoura Bonnet, coach de la sélection, pas d’hésitation : ses protégés viseront bien l’or.
Il reste une semaine aux athlètes pour effecteur leurs derniers réglages. Les premières compétitions débutent lundi prochain.