Avec la fermeture du stade Pater, à Pirae, la Fédération tahitienne de football (FTF) perd une importante infrastructure pour l’organisation de son championnat local, mais aussi pour l’accueil, en septembre, de la Coupe féminine de l’OFC. Pour cette compétition océanienne, les rencontres prévues à Pater et à Fautaua sont relocalisées au stade de Punaruu, à Punaauia, et à Paea. Quant au championnat de Ligue 1 et de Ligue 2, c’est un casse-tête qui se présente à la FTF.
Naea Bennett, directeur sportif de la fédération, « sait que c’est pour la bonne cause. C’est pour préparer les Jeux du Pacifique, donc comme tout sportif, on va s’adapter. On va voir si on ouvre à des clubs qui n’avaient pas l’habitude d’accueillir parce que, selon les normes, peut-être qu’ils n’avaient pas de vestiaires pour la douche. Peut-être qu’exceptionnellement, pour la nouvelle saison, n’ayant pas beaucoup de stades disponibles, on fera des exceptions sur la règlementation. »
Maintenir les activités sportives, malgré la fermeture des stades, c’est bien là l’objectif du ministère des Sports. L’idée est de pouvoir utiliser en mode dégradé les stades de Pater et de Punaruu. Quand Pater ferme, Punaruu reste ouvert. Et une fois Pater rouvert en juin 2026, Punaruu fermera pour entamer ses travaux. « L’objectif, pour Pater, c’est qu’on puisse livrer ce qui est nécessaire à la tenue des compétitions, explique Vanina Pommier, conseillère technique. C’est pour ça qu’on a lancé en priorité la piste d’athlétisme et le terrain de foot. Une fois que cette partie sera terminée, on est sûrs de pouvoir au moins accueillir sur Pater les compétitions identifiées. La Punaruu passera en travaux par la suite. Ce sont vraiment deux chantiers qui sont étroitement liés. »
Du côté de l’Union du sport scolaire polynésien et de ses 8 600 licenciés, la fermeture du stade de Fautaua est plus problématique. Mais les besoins ont été anticipés. « Nous, l’impact est surtout au niveau de Fautaua. On a fait 12 rencontres dans le stade, 12 rencontres dans la salle et 8 rencontres dans le dojo, détaille le directeur François Dherbecourt. Ce qui fait que nos activités les plus impactées sont le judo, le volley-ball, le football, le rugby et le futsal. Ça nous oblige à trouver d’autres salles, à réorganiser nos championnats, mais avec l’idée de poursuivre la même offre pour nos licenciés, c’est-à-dire que sur une année, ils puissent se rencontrer 6 ou 7 fois avant les finales. »
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Autre chantier attendu, celui de la piste d’athlétisme à Hitia’a. Les travaux devraient démarrer entre octobre et novembre prochain. Au total, 12 milliards de Fcfp doivent être investis pour la rénovation et la réhabilitation des sites de compétition et d’entrainement en vue des Jeux du Pacifique de 2027.