Cela fait deux mois que les compétiteurs s’entraînent sans relâche, avec trois séances par jour, matin midi et soir. Tamatea Faaio, le coach de l’équipe, explique que c’est une excellente occasion pour eux de se mesurer au niveau international. « C’est une autre culture, et surtout comme tu dis, le jiu-jitsu c’est brésilien, mais voilà, ça vient à la base du japonais”, souligne-t-il. C’est un moment de vérité pour les athlètes, qui ont dû prouver leur valeur. “Il faut savoir aussi que tous ces petits jeunes qui sont ici, qui partiront, donc ils méritent aussi leur place, c’est toujours au mérite, c’est pas donné gratuitement”, insiste le coach.
Malgré la motivation, le stress monte pour les jeunes. Channel Andrei, athlète de 9 ans se dit “confiante” après ces “entraînements durs”.
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Le voyage est aussi une source d’angoisse pour les parents. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils s’aventurent à l’étranger. Rachel Tauatiti, mère d’une athlète confie son appréhension : « c’est pas évident de laisser partir son enfant…C’est beaucoup de stress, et après on ne leur souhaite plus de réussite.”
Ce déplacement n’aurait pas été possible sans un énorme effort de levée de fonds. “ Cette année, ça a été l’organisation d’un bal qui s’est déroulé à Tautira,” raconte Rachel Tauatiti. Un événement qui a permis de récolter une somme importante. En plus de cela, les familles ont également mis la main à la pâte pour soutenir leur enfant.
Le grand départ est prévu pour le lundi 12 septembre. La délégation, qui comptera près de 60 personnes incluant athlètes, accompagnateurs et parents passera 12 jours au Japon, une aventure qui restera sans doute gravée dans les mémoires.
