« On a entendu un grand bruit » : l’effroi du voisinage face à l’éboulement à Afaahiti

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Suite au glissement de terrain qui a enseveli plusieurs habitations du quartier Te Honu à Afaahiti, les opérations de secours se poursuivent. Ida, résidente du secteur, raconte le bruit "assourdissant" qui a secoué le voisinage, et l'ampleur des dégâts constatés.

Un glissement de terrain majeur s’est produit, vers 5h30 ce mercredi, dans le quartier Te Honu, à Afaahiti. Les opérations de secours mobilisant pompiers, équipes municipales, et même un hélicoptère des Forces armées, se poursuivent ce matin pour sécuriser la zone et rechercher d’éventuelles victimes.

Alors que les autorités appellent la population à ne pas se rendre sur place, Ida, une résidente de 70 ans habitant la même servitude, témoigne de la violence de l’événement et de la situation actuelle dans un quartier bouclé.

 

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Ida était chez elle lorsque le premier glissement de terrain s’est produit. « Ce matin, on a entendu un grand bruit, comme un train qui passait (…) le bruit était tellement assourdissant. Tout le monde est sorti et on a regardé de chez nous, on voyait bien qu’il y avait eu un éboulement. On est sortis de la maison, on est allés voir une des maisons, la dernière avant la montagne, elle était complètement recouverte, on ne voyait plus du tout la maison, il n’y avait que de la terre »

Les deux maisons les plus touchées sont situées en flanc de montagne. Face à la mobilisation massive des secours et des forces de l’ordre, le quartier est désormais sous haute surveillance, limitant les déplacements des habitants.

« On est confinés chez nous parce qu’on ne peut pas sortir. Il y a des gendarmes qui sont là, il y en a qui sont au bord de la route. On ne peut pas sortir pour laisser la place aux camions, aux engins pour déblayer tout ça. Dans notre cour, on a des voitures de la protection civile, des pompiers » , décrit-elle.

L’émotion est d’autant plus vive que l’ampleur de la catastrophe est inédite pour les résidents. Installée dans le quartier depuis 2006, Ida n’avait jamais été témoin d’un tel phénomène :

« C’est la première fois qu’on voit ce genre de choses, souffle-t-elle. Des fois, après une grosse pluie, on entend qu’il y a un arbre qui tombe, mais pas d’éboulement de cette grandeur-là, c’est la première fois. Et dans le quartier, tout le monde dit ça » , conclut-t-elle.

Un point presse est prévu à 10 heures pour faire un point sur la situation.

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