Le 18 août, le chef de la police municipale de Teva I Uta a été condamné en comparution immédiate à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis, pour des violences intrafamiliales.
Lors de l’audience, qui s’est tenue à huis clos, le parquet avait demandé une interdiction d’exercer dans la fonction publique contre le mis en cause et s’était opposé à ce que la condamnation ne figure pas sur son casier judiciaire. Des réquisitions que le tribunal correctionnel n’avait pas suivies, provoquant un appel du parquet.
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« Le tribunal lui a permis de pouvoir continuer à exercer ses fonctions », indique, ce samedi, l’avocat du policier, Me Gilles Jourdainne.
« Je suis surpris de la médiatisation de l’appel du parquet qui n’a pas obtenu ce qu’il souhaitait alors qu’il s’agit d’un litige privé, familial (…) J’ai le sentiment que le parquet cherche à faire pression sur les autorités pour démettre de ses fonctions mon client aux états de services irréprochables », déclare l’avocat.
Celui-ci ajoute qu’un « apaisement familial » est constaté depuis la tenue du procès : « le fait de le priver de son emploi va aussi priver la famille de sources de revenus ».
Me Jourdainne souligne que la peine prononcée en première instance a pris en considération « la personnalité » de son client qui a eu un parcours professionnel « assez exceptionnel et compliqué ». « Tout cela s’inscrit dans un contexte particulier », conclut-il.