Une école pour shaker les codes : Barlab forme les barmans de demain

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    La formation Barlab ouvre ses portes à Papeete. Au programme, une pratique intense du métier de barman, en immersion totale. Pilote du projet, Brandon Tamarii pratique derrière les comptoirs depuis 2015, et passe aujourd’hui à la vitesse supérieure.

    Shakers en main, place au show ! À Tahiti, une nouvelle « école » de bar, sobrement baptisée Barlab, s’apprête à former la prochaine génération de barmans. Au programme : 160 heures de formation, réparties sur 4 semaines. Et à la clé : une certification professionnelle.

    L’idée d’une telle formation trottait dans la tête de Brandon Tamarii depuis quelques temps. Barman depuis 2015, il s’est formé en 2019 à l’école « European Bartender School » de Miami. Avec à son actif une dizaine d’années d’expériences et des formations déjà dispensée dans plusieurs structures, il décline le concept au fenua.

    « Ce qu’on propose à Barlab, c’est vraiment 100% de pratique sur le métier. Et surtout, vraiment être en immersion, explique-t-il. Par exemple, les journées se déroulent durant 8 heures. La formation, c’est vraiment pour être en immersion, parce que c’est ça les shifts qui se passent dans le métier » .

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    Chaque jour, six cocktails à apprendre et maîtriser, mais aussi du flair bartending enseigné par des intervenants internationaux. Pour garantir un suivi de qualité, la formation est limitée à six élèves par session. Une réponse concrète à une demande locale croissante. « Il y a une demande un peu exigeante, dans le sens où les patrons de restaurants demandent souvent des barmans un minimum qualifiés, c’est quelque chose qui se fait assez rare sur le territoire, par manque de formation » , constate Tutehauarii Clement, barman.

    Barlab espère également faire évoluer l’image du métier, encore très masculin. « Je trouve que dans le pays, il y a plus de barmans hommes que de femmes. Je pense que ça va apporter beaucoup de diversité » , souligne Vanessa Tehuiotoa, assistante communication et accessoirement conjointe du fondateur.

    La première session démarre début août et les premières places sont déjà prises.

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