Teahupo’o face à l’afflux post-JO : sécurité renforcée et organisation repensée

    Publié le

    Depuis la tenue des Jeux olympiques, Teahupo’o ne désemplit pas. L’afflux de visiteurs venus admirer la célèbre vague entraîne parkings improvisés, ballets de taxi-boats et forte affluence sur l’eau. Un engouement qui pousse les autorités et les habitants à repenser l’organisation sur place.

    L’effet JO se fait sentir jusque dans les moindres détails. Au PK0, un terrain familial a été transformé en aire de stationnement pour désengorger la route et sécuriser l’accès au site. Le dispositif est payant : 500 francs la journée. Ouvert de 6h à 17h.

    « Au départ, ce n’est pas un parking mais un terrain qu’on voulait remblayer », explique son propriétaire, Patrick Ngpao, « on est venu nous voir, car du monde vient depuis les JO. Du coup, il n’y a plus de places ».

    Au même endroit, des jeunes proposent aussi des sorties en bateau sur le spot de la compétition.  « On accueille les personnes qui viennent en voitures et qui sont obligées de se garer ici. Ensuite, on leur propose un taxi-boat (…) pour aller voir la vague », explique Terevaura, le gérant.

    – PUBLICITE –

    Les visiteurs embarquent pour vivre cette expérience unique au plus près de la vague olympique. « J’ai regardé pas mal les JO de surf et j’ai trouvé ça trop bien. Comme on était à Tahiti, on s’est dit : ‘pourquoi ne pas venir à Tehaupo’o’ car c’est un peu la ville du surf », témoigne une visiteuse. « C’était 30 euros par personne -environ 3600 francs, Ndlr- C’est intéressant », ajoute une autre.

    Sur l’eau, la fréquentation augmente également, avec des comportements parfois dangereux qui nécessitent une vigilance renforcée. « Il y a trop de monde maintenant. Ce n’est plus comme avant », souffle Eric Labaste, pêcheur de Teahupo’o.

    Résultat : une réglementation précise et un roulement des taxi-boats. À l’intérieur de la ligne d’eau, douze embarcations au maximum au même moment, pour garantir la sécurité et la rotation des passagers.

    « Cela fait suite aux concertations que l’on a pu avoir et à l’expérience que l’on a sur la compétition. Comment gérer l’afflux de bateaux dans la zone. À partir de là, un arrêté a été pris et on essaye de faire respecter les règles », souligne Pascal Luciani, référent local de la WSL.

    Nouveaux comportements, infrastructures adaptées, règles renforcées : Teahupo’o gère l’afflux de visiteurs tout en préservant la sécurité et l’accès au site. Toute infraction sera désormais sanctionnée par les forces de l’ordre.

    Dernières news

    A lire aussi

    Activer le son Couper le son