Starlink, Google : l’OPT veut un pacte avec le Pays et la protection des emplois

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    Les salariés de l'OPT craignent pour leurs emplois. 5 préavis ont été déposés dans les diverses entités du groupe. Parmi les revendications, l'assurance d'une protection face à l'arrivée de Starlink, une demande de transparence quant au partenariat avec Google, ou encore une proposition de "pacte" avec le Pays.

    Ce sont en fait 5 préavis de grève qui ont été déposés dans le groupe OPT : chez Fare Rata, chez Vini Distribution, Marara paiement, Onati et la Holding OPT. Les discussions ont démarré mercredi et devraient se poursuivre ce jeudi.

    La préservation des emplois est au cœur des demandes. Parmi les points communs aux 5 préavis : les signataires demandent une protection des emplois face à l’arrivée de Starlink. C’est un secret de polichinelle : bon nombre de Polynésiens possèdent aujourd’hui une antenne Starlink, à Tahiti ou dans les iles. Elles se vendent au marché noir, de manière de moins en moins dissimulée.

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    Alors qu’un recours se prépare contre un arrêté du Pays empêchant l’entrée du matériel Starlink sur le territoire, les employés du groupe OPT s’inquiètent : « l’arrivée de Starlink représente une menace directe pour nos emplois et pour l’avenir des opérateurs locaux. Nous demandons que les mesures déjà prises contre les antennes Starlink soient confirmées et renforcées ».

    Autre inquiétude : Google. Les syndicats exigent plus de transparence sur le projet de partenariat avec le géant du net qui va installer plusieurs câbles sous-marins.

    Un « pacte » triennal ou « quinquennal »

    Les signataires des préavis demandent également que soient reconnues les missions de service public du groupe OPT. « Le groupe OPT assure seul la couverture des zones dites de « désert bancaire, postal et numérique (…) Nous exigeons un engagement clair et ferme du Pays à garantir les subventions nécessaires, avec des financements transparents et pérennes pour assurer la continuité du service et la sécurité des emplois ».

    Les syndicats proposent un « pacte avec les pouvoirs publics pour les missions de service public ». Ils souhaitent négocier avec les pouvoirs publics un « pacte triennal ou quinquennal garantissant financement et reconnaissance officielle de cette mission. »

    Protection des emplois, et bien sûr, rémunération. Le premier point de chaque préavis est le suivant : la « revalorisation de salaires des entités Holding, Onati, Fare rata et Vini distribution ». « Revalorisation des primes », « régularisation des indemnités », font aussi partie des revendications.

    La dernière grève de l’OPT date de juillet 2024. Sans accord, celle-ci pourrait démarrer le 8 septembre dans chacune des entités du groupe, à Tahiti et dans les iles.

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