Stabilité de l’activité économique polynésienne

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    Selon l’IEOM, « L’indicateur du climat des affaires fléchit de 0,5 point pour s’établir à 110,4, niveau qui reste cependant bien supérieur à sa moyenne de longue période. D’un point de vue sectoriel, on constate une dichotomie dans la perception du climat économique ; les secteurs du BTP, de l’industrie et du primaire font état d’une dégradation de leur activité, tandis que le secteur tertiaire maintient une perception optimiste de son courant d’affaires ».

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    Concernant l’emploi, « L’indice de l’emploi salarié marchand poursuit sa progression +2,8 % sur un an au mois de mai 2017. Les résultats de l’enquête de conjoncture de l’IEOM du deuxième trimestre 2017 confirment cette tendance : hormis dans le secteur du BTP, les chefs d’entreprise déclarent avoir mené une politique de recrutement expansive. Leurs prévisions d’embauches pour le prochain trimestre sont orientées à la hausse, même pour le BTP ».

    Sur la consommation des ménages, celle-ci « s’accélère au deuxième trimestre. Corrigées des variations saisonnières, les importations de biens de consommation et de biens d’équipement progressent de respectivement 4,1 % et 7,4 %. Bien qu’en légère baisse (-0,6 % CVS), les immatriculations de véhicules neufs se maintiennent à un niveau élevé, soutenues par le renouvellement de l’aide à l’acquisition d’un véhicule. »

    L’investissement des ménages continue sa progression. Au deuxième trimestre 2017, la production de prêts immobiliers croît de 3,5 % sur un an et l’encours des crédits à l’habitat de 3,9 %. Selon les résultats de l’enquête de conjoncture de l’IEOM, les prévisions d’investissement des chefs d’entreprise s’affermissent. L’encours des crédits à l’investissement accordés aux entreprises progresse de 7,6 % sur un an et la production de crédit à l’équipement triple (en raison d’importants investissements dans l’hôtellerie et le transport maritime et aérien).

    Quant à l’import / export, « Au deuxième trimestre, les exportations de produits locaux diminuent de 6,3 % (CVS). La forte baisse du volume de perles exportées (-35,3 %), de poissons et crustacés (-24,4 %) et de monoï (-38,9 %) en est la principale cause. Le montant des importations augmente de 5,8 %, reflétant le dynamisme de la consommation des ménages et l’effort d’équipement des entreprises ».
     

    Rédaction Web avec IEOM

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