Le chapiteau du Grand Cirque de Samoa s’installera de nouveau à Outumaoro, à Punaauia, à compter du 16 janvier. Jusqu’au 15 mars, plus de 50 représentations du spectacle « Africa » sont programmées. Un show de deux heures mêlant arts du cirque, innovations numériques et hologrammes d’animaux grandeur nature, porté par 35 artistes venus de six pays, sous la direction de Bruno Loyale.
Parmi eux, Sasha Monthaluc, artiste de tissu aérien, pour qui chaque montée sur scène est une histoire intime. « La danse aérienne, on peut vraiment s’exprimer en fonction de comment on va bouger à travers le tissu. On ne va pas donner la même émotion », sourit-elle.
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Une discipline qu’elle pratique depuis sept ans, mais dont la vocation est née d’une découverte inattendue. « Ça fait 7 ans que j’en fais. En 2019, le Cirque de Samoa est venu à Nouméa. Et je suis allée les voir, parce que c’est la première fois que je pouvais assister à un spectacle de cirque. J’en suis tombée amoureuse, et j’ai tout de suite dit à ma mère que c’est ce que je voulais faire. C’est mon rêve » , confie-t-elle.
Revenir aujourd’hui se produire avec le Cirque de Samoa a une résonance particulière pour la jeune artiste, autant sur le plan professionnel que personnel. Car cette représentation en Polynésie française est aussi une manière de renouer avec ses racines familiales. « Ça fait plaisir de venir là où mon grand-père était. Je représente un peu mes origines. Si ça peut réveiller certaines passions, je suis contente de le faire », ajoute-t-elle.

Sous le chapiteau, Sasha Monthaluc décrit un espace à part, où le spectacle devient un moment de communion. Malgré la foule, elle parvient à se couper du monde, portée par la musique et le mouvement. « C’est un moment où, même s’il y a beaucoup de spectateurs, je peux penser à autre chose. Je ne me concentre même plus sur ce que je fais. C’est automatique et c’est ce que j’aime » , insiste-t-elle. Le trac, lui, ne disparaît jamais complètement, mais il fait partie intégrante de la magie de la scène. « Il y a toujours le stress avant de monter sur scène. Mais une fois que j’entends ma musique, tout part. Et c’est juste moi et le public » .
Derrière les figures aériennes, un rêve continue de guider son parcours : intégrer la troupe du Cirque du Soleil.



