Un hélicoptère, la frégate Prairial, un centre de secours, la gendarmerie et les forces locales de Rangiroa. De grands moyens ont été déployés pour « Rairoa 2025 ». Un exercice dans des conditions réelles pour répéter les bons gestes en cas de passage d’un cyclone.
« On a déjà récupéré une personne dans le coma et on a aussi récupéré un touriste écrasé par une branche d’arbre. C’est un exercice, mais cela fait du bien de revoir les conduites à tenir », explique le sergent Heimoana Gfeller, le chef de corps des sapeurs-pompiers de Rangiroa.
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C’était bien tout l’enjeu de cet entraînement grandeur nature. Coordonner les moyens humains et matériels pour atteindre un niveau opérationnel adapté en cas de catastrophe naturelle.
« Premièrement, cela nous permet d’identifier tous nos manquements, nos faiblesses et les choses à améliorer », souligne Hirinei Tehaamatai, la responsable du poste de commandement de l’exercice, « mais aussi identifier les forces et travailler là-dessus ».
Au poste de commandement, mais aussi sur le terrain, 140 hommes et femmes ont participé à l’exercice. L’après-midi, il s’est poursuivi en mer avec la recherche de corps disparus après le passage du cyclone.
« Même si on a des plans, des programmes faits par rapport à telle ou telle catastrophe naturelle, le fait de le vivre en réel, d’avoir une interconnexion avec les différents services permet de vérifier que notre schéma tactique, entre guillemets, peut correspondre à celui des autres services et de voir comment on peut les faire interagir », indique le major Gérald Gortais, le commandant de la brigade de gendarmerie de Rangiroa.
L’opération s’est achevée avec l’évacuation des sinistrés. Ce n’est pas la première fois qu’un tel exercice est mené à Rangiroa. L’atoll est en effet particulièrement vulnérable aux cyclones dont la saison débute au mois de novembre.
