À deux jours et demi de l’échéance du préavis de grève déposé à la Maison de la Culture, les discussions se sont ouvertes cet après-midi entre la Faap et le gouvernement. Après avoir pris contact avec l’ensemble des services concernés, la Fraap menace également de cesser la suspension de son préavis de grève générale remontant 6 janvier.
Parmi les revendications concernant les agents de la Maison de la culture, la création de « 40 postes sur trois ans pour répondre aux besoins du service », la mise en place « d’un système d’astreinte », la mise en place d’une prime spécifique pour compenser les conditions de travail « atypiques » telles que les horaires décalés, la pénibilité etc. La Fraap demande par ailleurs la création de concours internes spécifiques adaptés aux métiers techniques de l’événementiel ainsi que des améliorations du cadre de travail.
« Ce n’est pas contre eux (les groupes du Heiva – ndlr), mais il faut que l’on défende notre pain quotidien » , glisse Toarere Avaemai, délégué syndical de la FRAAP et agent logisticien en catégorie D à TFTN
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13 personnes composent la délégation de la FRAAP reçue pour ces négociations. Car au-delà du sort des agents les plus précaires à Te Fare Tauhiti Nui, et du Heiva, la grève générale dans l’administration locale lancée il y a 6 mois, doit reprendre lundi. La question de la revalorisation du point d’indice salarial des fonctionnaires « dans une fourchette minimale de 1300 Fcfp et maximale de 1500 Fcfp » demeure centrale.
Une très forte mobilisation des pompiers aéroportuaires est attendue, avec pour conséquence une paralysie des liaisons domestiques. « La balle n’est pas dans notre camp, elle est dans le camp du gouvernement, qui reconnaît qu’il faut faire quelque chose, répète Gérard Barff, secrétaire général délégué de la Faap, qui n’aurait que très peu goûté que les ministres traîtassent certains syndicalistes de « moutons » , rapporte-t-il.
En cas d’échec des négociations, les pourparlers devraient se poursuivre tout au long du week end. Les deux parties ont jusqu’à lundi zéro heure pour signer un accord.