Le sable blanc Tahaa est réputé pour sa pureté et sa brillance, symbole de respect, de renouveau et de paix pour les défunts.
À Papeari, Pascale Tauraa, accompagnée de ses filles, a acheté trois sacs cette année pour la tombe de ses parents. Mais avant d’étaler le précieux sable, il faut d’abord nettoyer et préparer la sépulture. « On désherbe, on remet à niveau ce qui est déjà là et on remet du sable blanc pour que ce soit bien propre, explique l’habitante de Papeari Il y a la peinture aussi. Et quand c’est fini, nous allons déposer des germes de fleurs et mettre des bougies pour le turamaraa après. Par respect pour nos parents et leur rendre hommage. »
– PUBLICITE –
Autrefois, certaines familles achetaient jusqu’à une quinzaine de sacs à chaque Toussaint. Aujourd’hui, la tendance a évolué : en moyenne, trois sacs suffisent par tombe. La multiplication des caveaux et des enfeus explique en partie cette baisse.
Malgré cela, la tradition du sable blanc reste bien vivante. Un geste simple, chargé d’émotion, qui unit encore les familles du fenua autour du souvenir de leurs proches disparus.



