Dès leur arrivée, le petit garçon a subi une série de tests. Sa mère et lui ont dû faire face à des difficultés administratives et logistiques sur place, sources de stress supplémentaires. « Au niveau de la paperasse, c’était pas facile, parce qu’on connaît pas la procédure pour l’enfant dans chaque hôpital, » explique Teura.
Avant son opération, Matavai et sa mère sont hébergés à la résidence Rosier-Rouge en région parisienne, un lieu qui accueille régulièrement des Polynésiens en soins.
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Dans l’attente de son intervention chirurgicale, la mère de Matavai l’encourage. Pour l’aider, Teura met tout son coeur dans son rôle de maman : « Je suis fière de toi, tu es un champion. Même papa, mamie, tout le monde est content après toi, tu sais ça ? » lui dit-elle. Elle ajoute : « On est fiers de lui, toute la Polynésie est fière de lui. Il est courageux parce que je vois tous les examens qu’il fait, il est fort, il est vraiment fort et je suis fière de lui. »
Le petit garçon, dont l’histoire a touché la Polynésie, est un véritable combattant. À l’aide de gants de boxe, il se bat d’un uppercut, d’un direct pour vaincre la maladie. A l’âge de l’insouciance, le petit Matavai sait qu’il y a des batailles avec, au bout, de magnifiques victoires.