Les rues de Papeete n’étaient pas complètement vides ce jeudi, premier jour férié célébrant le matari’i i ni’a. Certains ont choisi de profiter de leur jour chômé pour se balader dans le centre de Papeete, où beaucoup de commerçants ont ouvert leur porte au public.
« On a eu du monde ce matin, à l’ouverture. Il y a eu des passages, des va et vient comme d’habitude. Mais on a eu des clients ! C’est un jour normal, comme tous les jours », glisse une commerçante du quartier.
– PUBLICITE –
Mais le matari’i i ni’a a surtout profité aux fleuristes du marché. Devant les stands de fleurs, il y avait de l’affluence. Parmi les acheteurs, beaucoup de danseurs de ori tahiti invités à danser à la parade du front de mer le soir, et des étrangers participant aux Ori Tahiti Nui Competitions 2025, organisées les 21, 22 et 23 novembre. Des dates qui coïncident parfaitement avec les célébrations du matari’i i ni’a.
En une matinée, Papy Maui a vendu une centaine de bouquets de fougères. « Les Asiatiques sont là, les Américains, les Mexicains, les Hawaïens, les Tongiens, ils sont tous là. Ça, c’est compris dans le matari’i, je crois que c’est une bonne chose. C’est fait pour le patrimoine polynésien » , sourit le fleuriste.
« Nous aimons nous impliquer dès le début dans la culture, autant que possible. C’est vraiment génial que ces célébrations coïncident au même moment » , plussoie une danseuse étrangère.
Le matari’i i n’ia, une aubaine pour les fleuristes. Moins, en revanche, pour beaucoup de commerçants qui ont finalement baissé le rideau plus tôt dans l’après-midi par manque d’affluence. La majorité gardera portes closes l’an prochain pour profiter des célébrations.
