Les instituteurs de la côte ouest font le point sur leur rentrée

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    Le ministre de l’Éducation était, ce lundi, en pré-rentrée aux côtés des enseignants et des directeurs d’établissements du premier degré de la circonscription N°7. Un temps pour aborder les réalités du terrain vécues par les personnels, un an après l’instauration des nouveaux rythmes scolaires.

    La salle Manu Iti de Paea s’est transformée, le temps d’une matinée, en salle des professeurs à la veille de cette nouvelle rentrée scolaire.

    Une rencontre annuelle qui permet de faire le point sur le quotidien des 190 personnels éducatifs qui œuvrent dans les 16 établissements de la circonscription 7.

    Ce territoire, qui englobe les communes de Paea, de Papara et de Teva i Uta, n’est pas épargné par la fermeture de classes liée à la baisse de la natalité au fenua.

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    « C’est une question qui est complexe puisque nous avons de moins en moins d’élèves dans nos classes, ce qui entraîne des fermetures dans certaines écoles et, mécaniquement, une augmentation dans les classes qui restent », constate Johnny Biret, inspecteur de l’Education nationale.

    « À nous de trouver des solutions par des moyens externes, par des moyens supplémentaires, comme des surnuméraires qu’on aura à disposition, comme des mobiles, pour intervenir auprès des équipes, ou avec un groupe d’enseignants qui puisse se déplacer pour intervenir dans des situations très particulières », ajoute celui-ci.

    Autre point délicat : la prise en charge et l’intégration des enfants porteurs de handicaps dans les établissements. Là encore, le personnel vient à manquer.

    « Il faut aller chercher ces moyens, il faut faire des équipes éducatives et de suivi. Nous avons déjà la chance d’avoir au sein de nos équipes un groupe de spécialistes qui nous aident. Mais au-delà de ça, on a besoin d’autres accompagnements : médicaux et autres », estime Moeata Fanaura, la directrice du groupe scolaire de Maraa-Vaipuarii

    Quant à l’impact des nouveaux rythmes scolaires appliqués l’an dernier, les enseignants y sont aujourd’hui favorables.

     « Si on prend un peu de recul, cela nous a permis d’avoir du temps pour nous, puisque sur les 27 heures, initialement, que nous prenions uniquement pour les élèves, 3 heures ont été dévolues aux enseignants pour pouvoir réfléchir aux actions pédagogiques. Donc, c’était un plus pour nous », fait valoir Moeata Fanaura.

    Dans cette circonscription de la côté Ouest de Tahiti, plus de 3 800 élèves du premier degré prendront dès mercredi le chemin de l’école. Soit une moyenne de 24 élèves par classe.

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