Une croix géante et une montagne à gravir ! Les fidèles de la Mission se sont levés tôt pour récréer le parcours que Jésus a emprunté dans les rues de Jérusalem. Un moment fort dans la vie d’un chrétien.
« C’est utile pour tout le monde de faire ce Chemin de croix. Apporter notre foi à Dieu et se retrouver en soi, surtout », explique l’un des participants. « Prier pour nos âmes qui sont parties avant nous, c’est très important. Ils ont besoin de nous », ajoute un autre.
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Pour la première fois, un prêtre missionnaire de Brazzaville, capitale de la République du Congo, a mené la procession. Prier devant les 14 stations qui rappellent le calvaire du Christ le jour de sa mort est bien plus qu’un symbole, selon le père Gildas Dibantza Peleka.

« C’est une souffrance qui s’est transformée en joie. On dit toujours dans la vie, vulgairement, passe par la passion pour savourer la résurrection. C’est-à-dire que dans la vie, il faut toujours expérimenter la douleur. Seule la personne qui a expérimenté la douleur peut bien en parler », indique l’ecclésiastique.
Au pied de la croix jubilaire, une souffrance pernicieuse inquiète les catholiques : celle du suicide des jeunes. En ce mois de mars, 4 personnes ont mis fin à leurs jours en l’espace d’une semaine.
« Ça m’interpelle beaucoup », dit Boniface Tehei, le responsable du comité diocésain de la pastorale des jeunes, « il faut qu’on se voie avec tous les acteurs (…) pour essayer de chercher quelque chose qui puisse aider nos jeunes. Pas que la prière. Il y a aussi des actions à mener ».
Crucifier le vendredi selon les Évangiles, Jésus-Christ ressuscite le troisième jour. Un symbole d’espoir pour tous les chrétiens le dimanche de Pâques.