À quelques jours de l’ouverture du Heiva i Tahiti, les représentants syndicaux de la Fraap ont déposé un préavis de grève auprès de la direction de la Maison de la culture. Quinze points de revendications y apparaissent notamment pour dénoncer des conditions de travail précaires. « Ils sont sur un rythme très intense, explique Jean Paul Urima, secrétaire général de la Fraap. Il y a un problème d’organisation interne et puis il y a peut-être lieu aussi que le TFTN songe à recruter des cadres (…). La plupart des personnels là-bas sont de la catégorie D. »
Une annonce qui pourrait faire ressurgir les dossiers portés par la fédération des agents des administrations mis en suspens depuis janvier dernier. « Il appartient au Pays d’arrêter aussi de tergiverser parce qu’il y a eu un certain nombre de mouvements sociaux qui ont eu lieu depuis que ce gouvernement est en place. Je ne veux pas la jeter à la pierre. C’est juste qu’il faut prendre conscience aussi qu’il y a des salariés qui se plient en quatre pour réaliser la mission de service public. »
La FRAAP réunira ce jeudi l’ensemble de ses forces vives pour prendre une décision d’un retour à la grève générale dès la semaine prochaine.
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