Une trentaine d’années séparent le Pu o te Vahine et le tout premier centre d’urgence dédié aux victimes de violences conjugales, le Pu o te hau. Durant cette période, de nombreuses personnalités, féminine de surcroît, se sont succédé pour faire avancer la cause. Elles n’auraient manqué pour rien au monde cette cérémonie inaugurale.
« On n’est pas seules, heureusement, on est toute une équipe, souligne Maui Adams, membre du Conseil des femmes et ancienne directrice du Pu o te hau. Il y a le Conseil des femmes et des personnes extérieures. Il y a aussi les affaires sociales et ces femmes enseignantes. De la spiritualité, des pasteurs femmes. Comme je le disais tout à l’heure, il y a Tuianu Legayic, Rosa Klima ou encore Béatrice Vernaudon. »
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Au sein de cet établissement, les femmes seront logées gratuitement pendant une durée maximale de trois mois. La capacité d’accueil sera de 15 à 20 personnes, et un encadrement spécifique sera mis en place. « Nous voyons plusieurs volets : que ce soit la partie emploi, la partie santé, la partie judiciaire, explique Rowena Tuhoe, la directrice du Pu o te Hau. Le projet du Fare Vahine sera de pouvoir extraire toutes les mamans qui ont déjà un bagage, c’est-à-dire qu’elles ont déjà un emploi. Que cela soit un contrat CDD ou CDI mais qui n’ont pas de logement. Elles pourront intégrer le Fare vahine ».
« Je crois qu’au mois de mars, le 8 mars exactement, tout sera en ordre » pour l’ouverture du Fare Vahine, a déclaré sur notre antenne la ministre des Solidarité, Minarii Galenon-Taupua.
Le Fare vahine est, en réalité, la première étape du projet Pu o te hine here du Conseil des femmes. En plus de ce bâtiment, deux autres viendront le compléter : le Fare metua et un Fare pote’e.