Des animations pour susciter l’intérêt aux sciences de la manière la plus ludique possible. Les élèves découvrent, ici, des bébés oursins, sur ce stand dédié à l’aquaculture de restauration. Ces oursins herbivores se nourrissent des algues envahissantes du lagon et protègent ainsi les coraux.
« Je vais apprendre pour mieux connaitre la science. J’adore les petits poissons et les requins », confie Kyliane, une élève de CM1.
L’environnement terrestre et sous-marin concentre au fenua l’attention du monde scientifique. Des écosystèmes parfois mal connus du jeune public
« Les enfants doivent avoir conscience du milieu dans lequel ils vivent », explique Stéphane Lallement, zootechnicien à l’Ifremer, « cela peut, peut-être, déclencher de futures carrières ».
Ecologie, entomologie ou encore météorologie, les sciences représentent un large panel de métiers et de domaines d’apprentissage. Et elles peuvent se pratiquer en forêt, sur la plage ou en pleine mer.
« Il y a des jeunes passionnés par la pêche mais ils ne se disent pas : ‘je vais essayer d’être scientifique dans ce domaine’. On essaye au travers de ces évènements d’ouvrir des portes. Ce que je peux leur dire, c’est de vraiment persévérer », sourit Marguerite Taiarui, ambassadrice de la Fête de la science.
Parmi les visiteurs, des lycéens ambassadeurs de l’océan dans leur établissement. Sensibilisés à la protection de la vie marine, ils transmettent à leur tour leur savoir aux plus jeunes. Sans être forcément des férus des matières scientifiques, certains ont trouvé leur vocation.
« J’ai découvert une passion pour tout ce qui touche à l’océan. J’envisage de faire des études approfondies sur ça », témoigne Arevareva, élève de première.
La Fête de la science, ce sont aussi des conférences et des journées portes ouvertes programmées jusqu’au 13 octobre à l’Université, l’ILM, l’Ifremer ou encore au Criobe à Mooera. Elle se déplacera aussi dans les archipels.