Maeva est non-voyante. Ce n’est pas la première fois qu’elle participe à un forum de l’emploi. Elle s’intéresse au métier d’accueil et de télé-conseil après avoir effectué plusieurs stages. Sa cécité nécessite une adaptation au sein de l’entreprise, mais Maeva veut rassurer son futur employeur : des solutions simples existent. « Il faut que les entreprises sachent que c’est un poste à adapter, mais qu’ils ont un peu les outils. Par exemple, au niveau des ordinateurs, il y a le narrateur audio sur les nouveaux Windows que l’on peut activer. »
Ces rendez-vous sont une opportunité pour ces demandeurs d’emploi en situation de handicap. Face à eux, une vingtaine d’entreprises issues de secteurs variés. Une ambition claire : recruter et faire avancer l’inclusion dans le monde du travail.
Frank Martin, co-fondateur d’une biscuiterie artisanale, rappelle qu’en « tant qu’entreprise, on a une responsabilité sociale et environnementale, donc s’il y a des gens motivés d’où qu’ils viennent, on est prêts à les accueillir chez nous pour travailler ensemble. »
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Chaque entretien est adapté au profil du candidat. Si certains cherchent un poste pour une formation en alternance, d’autres visent un emploi à plein temps.
Ces candidats au marché du travail ont bénéficié de remise à niveau et de formation ciblée dans les secteurs où ils postulent. Le service de l’emploi veut favoriser la diversité et l’inclusion dans les entreprises du fenua avec le contrat convention travailleur handicapé.
« Il s’agit alors d’un remboursement trimestriel, et cela dépendra en fait de la catégorie de la personne. Si la personne est en catégorie C, c’est 50% du remboursement, et si la personne est en catégorie A et B, c’est 30% sur le salaire but« , explique Manava Teritetoofa, conseillère en évolution professionnelle à la Cellule Insertion des Travailleurs Handicapés au Service de l’emploi.
Un millier de demandeurs d’emploi inscrit au Sefi sont reconnus comme sont reconnus comme travailleurs handicapés.
