« Je publie ici la lettre que j’ai adressée à la ministre pour que chacun mesure la gravité de la situation et l’urgence d’y apporter une réponse » écrit-elle dans son post.
Dans son courrier, Nicole Sanquer détaille le cas d’une maman, Maeva, séparée de ses deux filles après qu’elle a déposé plainte contre son ex-mari pour attouchements sur leur ainée. Les enfants ont été placées au foyer Te Aho Nui depuis le 7 janvier. « Bien qu’une enquête pénale soit en cours d’instruction, et alors même que la parole de l’enfant est prise au sérieux par les professionnels compétents, la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Égalité (DSFE) a organisé des rencontres non médiatisées entre les fillettes et leur père mis en cause, allant jusqu’à menacer la mère de prolonger le placement si elle s’y opposait. Une telle pression interroge », écrit la députée.
Maeva a entamé le 1er aout une grève de la fin. « Mon état général de santé commence à se dégrader » écrivait elle mardi dans un post publique. « Elle est affaiblie, désespérée. Elle n’a pas vu ses enfants depuis juin », alerte Nicole Sanquer.
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« Il y a urgence à rassembler cette mère et ses filles. Le jugement du 28 juillet a prolongé le placement des petites jusqu’en décembre alors qu’il y a urgence à statuer. Devons nous rester silencieux en attendant qu’un autre drame se produise ? »
