Deux ancêtres, Thomas Bambridge et son épouse Maraea O’connor, leurs 18 enfants et toute une lignée de descendants : pas moins de 15 000 en Polynésie. L’histoire de la famille Bambrigde, c’est un livre avec de nombreux personnages qui s’écrit au fil des générations.
Pour ce rassemblement, « il y a les représentants de 7 souches, déclare Maiana Bambridge membre de l’association familiale. Il y a la représentation de tout le Pacifique de l’ensemble de ces souches« .
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Un événement pour fédérer et mieux connaitre les liens de parenté dans ce grand arbre généalogique. Parmi les 350 membres de la famille réunis ce dimanche, 140 fet’ii sont venus de Nouvelle-Zélande, des Cook, des Samoa ou encore des États-Unis.

Pour Temanatua Hunkin Laussen, être née à Tahiti « est déjà une bénédiction. ll y a quelque chose de spécial dans le fait d’être connecté et comprendre ce qui coule dans nos veines. Nous sommes une famille éternelle et c’est ce qui nous amène à être ici ensemble ».
« Thomas Bambrige était mon arrière-arrière-grand-père, raconte Antonina Cave Hunkin. C’est absolument une merveille de voir tant de nos familles. Je suis vraiment touchée et j’ai des larmes aux yeux. »

Pour marquer cette union, les 18 branches de la famille ont été reliées symboliquement par une longue tresse végétale. Pendant une semaine, ces proches ou cousins éloignés vont échanger, partager des valeurs et approfondir les connaissances de leur histoire commune.
Heinui Bodin Brillant, membre du comité organisateur, connait « un tout petit peu l’histoire de mon ancêtre Esther. Mais oui, on a tous envie de connaître l’origine. Il y a nos tantines qui sont là, nos oncles, nos grands-oncles, des personnes très âgées aujourd’hui. Mais on a des livres, on a des histoires, on est là pour découvrir, bien sûr. J’ai des souvenirs d’avoir trouvé des courriers de ma grand-tante, qui dans les années 50 était malade et se faisait soigner à Hawaii, et qui disait ‘j’ai été reçue dans ma famille chez les Foster’. Donc malgré la distance, il n’y avait pas la télévision, il n’y avait pas le téléphone, il n’y avait pas Internet, mais ces liens, malgré la distance, étaient maintenus. Il y avait quelque chose de très fort.«
Il y a 193 ans, leur ancêtre anglais Thomas Bambridge obtenait une libération conditionnelle après avoir été envoyé au bagne en Australie pendant 6 ans. C’est un voyage dans les îles du Pacifique qui l’a emmené à Tahiti vers 1832. Les premières pages de la famille se sont écrites à cette époque.