Il y avait du monde, ce samedi matin, à la caserne de la gendarmerie de Faa’a, et pour cause. Pour la première fois, une journée portes ouvertes y était organisée. Jam truck, défi commando, énigme surprise et démonstrations ont rythmé un programme chargé.
L’exercice du braquage a particulièrement plu au public : après une course-poursuite avec les gendarmes de la brigade motorisée, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie intervient en premier sur place pour appréhender les malfaiteurs.
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C’est ensuite au GIGN de prendre le relais, avec pour mission de sauver un otage. Un exercice d’intervention musclé, destiné à montrer au public les moyens et outils dont disposent aujourd’hui les gendarmes.

Une évolution nécessaire pour faire face à la délinquance et à la criminalité organisée. L’occasion idéale pour la gendarmerie nationale de dévoiler toutes les facettes de son engagement et de ses missions, comme l’explique le colonel Jérôme Robert, Commandant en second. « La gendarmerie c’est une entité, mais c’est aussi bon nombre de métiers qu’on exerce ici en Polynésie, partout où on est présent, explique-t-il. L’objectif, c’était principalement ça, c’était que les Polynésiens puissent découvrir les différents corps de métiers. Pas seulement pour les recruter, mais ça va peut-être au-delà de ça » .
Environ 500 gendarmes exercent leur métier en Polynésie française, plus 200 réservistes.
Face à l’engouement du public, la gendarmerie nationale devrait reconduire l’opération l’an prochain.