La soirée du vendredi 15 août n’a pas été fêtée partout, loin s’en faut. C’est le cas de la fête foraine de Faa’a, où les manèges ont affiché une triste mine : dragon à l’arrêt, rangs du train très clairsemés… Si les restaurants et stands de jeux ont accueilli des visiteurs, la nouvelle association forain tamarii no Faa’a le concède, cette première saison a été très difficile.

« On a ressenti un manquement de population surtout, vu qu’il y a eu une nouvelle association qui s’est fondée à Aora’i Tini Hau – Pirae, ndlr. En gros, on a 5 sites différents pour laisser le choix à la population d’y aller » , explique le trésorier de l’association, Jonas Barsinas.

Car à Pirae, les lumières de la grande roue ont davantage attiré les familles. Pratiquement tous les manèges ont tourné ce vendredi. Hormis quelques bagarres très vite maitrisées, Stéphane Philipponeau se dit satisfait de l’emplacement. Et projette déjà un retour sur ce site l’an prochain. « Ce n’est pas la même clientèle, c’est une belle affluence. On a une visibilité sur la route, les gens nous voient quand ils vont à l’hôpital ou quand ils passent par la grande route, qui est plus abordable qu’à Vaitupa. Je pense que ça a joué énormément, estime-t-il. Les gens ont aimé notre parc, le petit cocon qu’on en a fait, les gens ont adoré la propreté, la qualité de nos graviers, tout ça, ça a fait un joli parc » .

Les papio de Pirae et Vaitupa tourneront une dernière fois demain soir.

Plusieurs projets sont en discussion pour la prochaine saison : la révision des loyers, des billets de manèges et surtout la création d’un statut pour les jeunes travailleurs embauchés durant le tiurai. Cette année, ils auraient été plus de 200.