La traditionnelle piqure de rappel des règles de navigation a repris sur les lagons polynésiens. Des règles appliquées tout au long de l’année sur l’ensemble de la Polynésie mais qu’il faut parfois rappeler. « Normalement, les gens, quand ils passent leur permis côtier, ils sont informés de la liste du matériel obligatoire à bord, souligne l’adjudant Terooatea de la brigade nautique de Papeete. Après, il y a quelques négligences, des oublis. Ils l’ont acheté et ils ne revérifient pas. Souvent, c’est ça les petites infractions qu’on relève. »
Pour Mickael, professionnel de la plaisance, ce type d’opération est utile. « Ça permet de faire des mises à jour sur ce qu’on n’a pas forcément entendu. Sur ce dont on n’est pas forcément au courant. Ça permet de rectifier le tir avant les sanctions. »
Pour l’adjudant Terooatea, « certaines personnes, qui connaissent la réglementation, essaient de faire comme s’ils n’en avaient pas entendu parler. Si déjà, on leur donne les informations qu’il faut, ensuite quand on les revoit, là on les verbalise. On ne fait pas que répéter. »
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Entre les différents bateaux présents sur l’eau et les pratiquants de sports loisirs parfois insouciants, les agents de la brigade nautique doivent rappeler également que la mer est un espace qu’on doit partager. « Globalement, je pense qu’il y a plutôt un bon respect mutuel des usages, estime Emilia Havez, directrice de cabinet du haut-commissariat. Mais c’est important que les services de sécurité soient présents pour rappeler les évolutions réglementaires et identifier quand il y a des comportements déviants. Et vraiment y mettre fin. »
Si les contrôles se font en général sur l’eau, les observations se feront aussi dans les airs grâce au drone. « C’est sur plusieurs kilomètres qu’on pourra procéder au visionnage des infractions, explique le Major Baptista, commandant de la brigade nautique de Papeete. Avant même d’arriver sur le secteur, constater un comportement anormal de ces prestataires, et leur rappeler que la mise en danger de la vie d’autrui est une infraction grave et qu’ils devront faire très attention dorénavant. »
En 2024 plus de 130 contrôles ont été réalisés sur Tahiti et Moorea. Grâce à ce travail de prévention, seules quelques contraventions pour vitesse excessives ont été dressées.
