Près d’un mois après le glissement de terrain qui a coûté la vie à 8 personnes le 26 novembre dernier à Afaahiti, les habitants du quartier Te Honu cherchent toujours des réponses.
Ce samedi, une trentaine de résidents se sont réunis au centre Teaputa pour former un collectif et demander plus de visibilité sur leur situation : le devenir du quartier, la suite des événements liés à ce drame. Ils interpellent l’État, le Pays et la commune.
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« On se sent délaissés, on est dans une incompréhension totale, confie Vairea Gire, résidente du quartier Te Honu. On nous balade à gauche à droite, c’est fiu. On veut des réponses, on veut, par exemple, le rapport d’expertise de la montagne. On veut comprendre pourquoi tous ces gens sont partis. »
Des signalements ont été faits, rapelle-t-elle, « depuis 2011, que ce soit à la gendarmerie, à la DAF, à la commune, on n’a pas écouté. Donc, on attend des morts, on attend le super drame et on se réveille. Je veux que justice soit faite. Il y a des familles en deuil. On a des questions. Pourquoi on n’a rien fait ? Pourquoi on a laissé des gens casser cette montagne ? Depuis plusieurs années, on a vu les dragues, on les a entendues, les marteaux-piqueurs. »
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le Parquet suite à ce drame. Des renforts nationaux dont deux experts géologues ont été appelés en renfort.
