Cartables, cahiers et agendas, les parents d’élèves s’activent à quelques jours de la rentrée scolaire pour faire le plein de fournitures.
Pour Julia, grand-mère de la jeune Aloha qui entre en classe de 5ème, le prix importe peu. Seul objectif : la réussite de l’adolescente.
« Il y a toute une panoplie d’affaires à acheter. Des cahiers, des classeurs, une calculatrice. Et pas n’importe laquelle : une FX92 qui coûte dans les 6 000 francs », souffle-t-elle.
« Pour les fournitures, on s’est fixé 15 000 francs par enfant », ajoute Maruia, maman de 3 élèves, « et on n’est pas encore passé au vestimentaire ».
Pour tenter de minimiser l’impact financier, celle-ci « compare les prix » : « On ira faire un tour dans d’autres enseignes ».
Certains commerces ont dû s’adapter aux demandes des enseignants. Car les méthodes d’apprentissage évoluent, et les supports scolaires aussi.
Comme l’explique Vaihiria, responsable d’un espace papeterie dans un commerce de Papeete, l’offre répond aux besoins des élèves.
« On a des produits qu’on ne commande pas forcement toutes les années. Par exemple, le cahier classique 24X32, on passe aujourd’hui beaucoup sur du petit carreau », explique-t-elle.
Chaque année, la CPS et la Direction des solidarités proposent une aide aux familles les moins aisées. Un soutien financier accordé sous condition de revenus.
L’année dernière, ce sont près de 29 000 d’entre elles qui ont bénéficié de ce coup de pouce, pour une enveloppe globale de près de 600 millions de francs.
« Les premiers paiements ont démarré fin juillet et ils se poursuivront pour la mise à jour des nouvelles scolarités qui nous viennent du vice-rectorat. Cette aide est dédiée à acheter des fournitures scolaires et des habits pour que nos enfants puissent débuter une nouvelle année scolaire en étant équipés », souligne Heirani Panai, la cheffe du service « Prestations aux familles » à la CPS.
Du côté des prix, ils semblent être restés stables cette année.