Depuis son lancement, la ligne a déjà enregistré plus d’une centaine d’appels. Les 28 professionnels bénévoles (sages-femmes, infirmières, consultantes en lactation) répondent chaque jour aux interrogations des jeunes mamans.
« Les appels concernent souvent sur le sevrage, des douleurs, des problématiques d’alimentation« , explique Angélique, sage-femme et membre de l’association. Elle poursuit : « les temps d’échange avec les mamans, ça peut aller des fois jusqu’à 30-45 minutes au téléphone pour pouvoir régler la problématique. »
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En Polynésie française, près de 9 femmes sur 10 allaitent à la naissance, soit 10% de plus qu’en métropole. Un chiffre encourageant, mais qui chute dès les deux premières semaines.
« On a un bon taux à la naissance, un taux aux alentours de 87%, mais on a une chute à 15 jours de 15 points. On aimerait pouvoir les aider à passer ce cap de difficultés, de douleurs, pour garder un bon chiffre, » souligne Hitiura Beauvilain, présidente de l’association Te U Te Ora.
Allo titi mama est joignable 7 jours sur 7, de 8h à 20h, au téléphone et via les réseaux sociaux. Une initiative d’autant plus importante, alors que l’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois.
Pour Hivanui, maman d’un deuxième enfant, ces informations sont importantes pour mieux appréhender l’allaitement : « On n’apprend pas à être maman à l’école, donc on découvre tout sur le tas. Le fait d’avoir des conseils de professionnels peut quand même aider. Je pense que le plus important, c’est s’adapter à bébé, à ses besoins, à son rythme à lui, à ses envies à lui. Et puis, s’écouter aussi soi-même. »
Un an après son lancement, la ligne prouve qu’un simple appel peut parfois changer toute une expérience de maternité.
