Nettoyer les quartiers, les rues, les rivières et se débarrasser des vieilleries, lessiveuses et autres fours en panne pour limiter la prolifération de nuisibles, c’est l’un des enjeux de cette opération.
« Il y a tout ce qu’il faut pour favoriser le développement des moustiques dans nos quartiers, des souris, des rats. Sur le plan sanitaire, ce sont des éléments qui peuvent vous faire beaucoup de mal. C’est l’objectif que nous voulons atteindre. Aujourd’hui, il y a de tout : des meubles, du mobilier, etc », constate le tavana de Pirae, Edouard Fritch.
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Cela fait 10 ans que cette opération est menée. Mais tous les administrés ne jouent pas forcément le jeu.
« On ne va pas se le cacher, la majeure partie des personnes ne veulent pas se débarrasser, se séparer des objets », souligne Augustine Teriimana, la secrétaire de l’association Tenaho et Team « E Tu Noa ».
« Aujourd’hui même, il y a certains qui mettent leurs affaires dehors, puis ils disent : ‘ Ah non, j’ai besoin encore’ et les ramènent à la maison, alors que non, il faut jeter. C’est un nettoyage au sein du foyer », regrette-t-elle.
Les déchets collectés sont déposés dans des bennes d’une capacité de 30 m3 chacune et répartis en 3 catégories : le bois, l’électroménager et les divers déchets.
« Quand je regarde, apparemment, ce sont bien les catégories 2 et 3 qui ont le plus de volume. On les met dans les bennes, et ensuite, elles seront transportées jusqu’à Motu Uta. Ils referont encore le tri là-bas », indique Atamu Tehei, employé de la mairie de Pirae
Cette première journée de collecte a débuté par les quartiers jouxtant Tuterai Tane et Tenaho. L’opération s’achèvera, ce jeudi, avec les quartiers de Hamuta et du Belvédère.
