Selon la directrice de l’IME, Marie Perrard, le dispositif repose sur des espaces adaptés aux besoins spécifiques des enfants : « Il y a une salle de classe et il y a une salle que l’on appelle sensorielle qui est déjà un espace un petit peu tampon en situation de mal-être psychique pour les enfants, où ils peuvent aller déjà se rassurer sensoriellement. Ensuite, vraiment, quand ça ne va pas, de toute façon, ils peuvent réintégrer l’IME et repartir sur la structure qu’ils connaissent bien et qui est sécurisante à tout moment puisqu’on a un système de chauffeurs et de convoyeurs qui est disponible pour eux.«
Ce projet a été développé en réponse à la saturation des infrastructures associatives, pour offrir une solution adaptée aux enfants atteints d’autisme dans un environnement structurant et bienveillant.
La ministre de la Solidarité, Chantal Galenon, a insisté sur la dimension humaine et familiale de cette initiative : « Ce sont nos enfants, il faut réellement les aider et surtout, il faut aider aussi les parents, parce que j’estime que quand on se retrouve dans cette problématique, il faut que nous en tant que gouvernement, nous soyons là aussi pour soutenir ces parents et mettre en place ce dispositif.«
Côté Éducation, le ministre Rony Teriipaia souligne l’importance de la collaboration entre les institutions. « C’est une unité d’enseignement pour les élèves autistes qui permet de mettre en réseau le personnel qui œuvre non seulement au sein de l’IME mais également au sein de l’éducation, et c’est la raison pour laquelle ça fait partie de cet écosystème favorable à l’inclusion de tous nos enfants pour leur permettre aussi de réussir. »
Pour l’heure, seuls dix élèves bénéficient de cette nouvelle unité. Mais les autorités précisent qu’une autre UUEA sera mise en place en cas de nécessité.
