15 nations participent à l’exercice militaire Marara 2024

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    L’armée a lancé le 27 mai son exercice de niveau international, Marara2024. Pour ces manœuvres, le Japon déploie Kunisaki, l’un de ces vaisseaux d’auto-défense qui est actuellement dans le Pacifique.

    L’opération Marara (« poisson volant » en tahitien) sous commandement français, vise la coopération interarmées et l’interopérabilité des forces entre les nations partenaires du Pacifique, dont les États-Unis.

    Cette année, 15 nations se joignent à l’exercice axé sur la réponse aux catastrophes naturelles. Cette force opérationnelle, qui correspond à plus de 1 000 militaires, intègre des moyens militaires internationaux.

    Le Japon déploie le LST Kunisaki, un porte-hélicoptères d’assaut, qui sert de base de commandement pour l’exercice.

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    Un véhicule insolite du côté de Papeari. Cet aéroglisseur de l’armée japonaise est au fenua dans le cadre de l’exercice inter armées Marara. Crédit : Tahiti Nui Télévision

    Dans l’exercice Marara, la France engage le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville, la frégate de surveillance Prairial et le patrouilleur Arago.

    Deux compagnies sont également mobilisées, ainsi qu’un état-major et plusieurs avions de transport, comme un CASA CN-235 et un C-130J américain.

    Cet exercice permet à la France de démontrer sa capacité à coopérer et illustre son engagement pour la sécurité des populations et la stabilité dans le Pacifique.

    En 2022, 12 nations avaient participé à l’exercice.

    Le Pays a par ailleurs profité de sa venue pour organiser une rencontre. Moetai Brotherson s’est ainsi entretenu avec Ikeuchi Izuru, vice-amiral, commandant les Forces Maritimes d’Autodéfense du Japon. Il était accompagné du capitaine de frégate Suzuki Takahiro, commandant le porte-hélicoptère Kunisaki, et du capitaine de corvette Hayashi Aïko, attachée de défense adjointe auprès de l’ambassade du Japon à Paris.
    Le président du Pays et le vice-amiral ont notamment abordé les questions de sécurité maritime liées à la pêche illégale et au narcotrafic ainsi qu’au développement des réseaux de câbles sous-marins à fibre optique dans la région.

    Crédit : présidence de la Polynésie

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