La personne diagnostiquée a montré « des signes évocateurs de méningite le 31 août », indique la Présidence. « Le patient a été pris en charge dans un premier temps par le centre médical de Bora Bora, puis transféré au Centre hospitalier de la Polynésie française. Son état évolue favorablement », précise le communiqué.
« Par mesure de précaution, un traitement préventif a été administré aux personnes ayant été en contact étroit avec le patient, conformément aux recommandations sanitaires en vigueur. À ce jour, aucun autre cas n’a été signalé, et les autorités sanitaires poursuivent leur surveillance renforcée. Il s’agit du deuxième cas d’infection invasive à méningocoque signalé en 2025 », ajoute la Présidence.
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« Le méningocoque est une bactérie qui se transmet par voie aérienne, lors de contacts rapprochés (toux, éternuements, transfert de salive et de crachats). L’infection invasive à méningocoque peut provoquer des méningites dans 30 à 60 % des cas et des septicémies dans 20 à 30 % des cas. Bien que rare, la maladie peut évoluer rapidement et entraîner des complications graves si elle n’est pas prise en charge à temps ».
« Les symptômes peuvent inclure une forte fièvre, des maux de tête intenses, une raideur de la nuque, une sensibilité à la lumière et une grande fatigue. En cas de septicémie, ces signes peuvent être accompagnés d’une éruption cutanée de type pétéchial ou purpurique ».
« En cas de symptômes, il est essentiel de consulter sans tarder un médecin, notamment chez les jeunes enfants et les personnes fragiles », conclut la Présidence qui ajoute que les « équipes de la Direction de la santé (DS) et de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS) restent pleinement mobilisées pour assurer la prévention et la gestion de cette situation ».