Chaque année depuis son ouverture en 2009, les comptes du CHPF étaient déficitaires. Un déficit surtout dû à des dettes dites techniques, le matériel du CHPF étant devenu progressivement obsolète. « Ils ne tiennent plus la route face aux innovations technologiques que nous connaissons aujourd’hui et à l’inflation que nous vivons, constate la directrice Hani Teriipaia Ott. L’objectif aussi avec ces réformes, c’est de rattraper ce retard et de pouvoir transformer en interne déjà l’hôpital, mais aussi en collaboration avec les autres acteurs du système de santé » .
Mme Teriipaia Ott l’assure avec le sourire : « Pour la première fois de l’histoire, le CHPF va bien » . Son déficit a été résorbé grâce à des réformes de son fonctionnement et un gros apport financier du Pays sur deux exercices. « Ce n’est pas une finalité que d’être à l’équilibre une année, c’est un point de liaison, un point de confiance que l’on montre à nos partenaires au niveau du CHPF et au niveau du Pays pour dire, avec la CPS, nous avançons dans le bon sens » , glisse le ministre de la Santé Cédric Mercadal.
Selon la secrétaire générale du syndicat autonome du CHPF Mireille Duval, les personnels du CHPF ont finalement été entendus. « Les réformes statutaires sont déjà en cours, donc on a bien pris en compte tous les personnels soignants, toutes les catégories professionnelles. Je pense qu’on va trouver les contrats les plus idéaux pour pouvoir recruter au mieux, se félicite-t-elle. Après, c’est le monde de la santé, on ne sait pas ce qui peut arriver demain » .
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Mis en difficulté par la crise sanitaire de 2020 à 2021, le CHPF sort la tête de l’eau : les 370 millions de francs de bénéfice en consolidé sont assurés, comme le recrutement sur 96 postes.