Le service de radiothérapie de l’hôpital s’est doté de son 2e accélérateur de particules de nouvelle génération, inauguré ce mardi. Avec deux appareils qui fonctionnement désormais à nouveau en miroir, le service retrouve un rythme de 60 patients par jour.
Cet équipement de pointe génère les faisceaux d’électrons ou de photons nécessaires au traitement des cancers. Une modernisation attendue des équipements de l’hôpital qui améliore la qualité des soins, avec une précision d’action très fine sur les tumeurs.
« La cancérologie a connu de grandes avancées ces dernières années, puisqu’à l’heure actuelle, ce sont environ deux patients sur trois qui ont guéri du cancer. Donc, évidemment, plus le cancer est pris en charge tôt, plus les chances d’oxygène sont élevées, rappelle le Dr Pierre Gustin, oncologue radiothérapeuthe. Les avancées technologiques nous permettent maintenant d’être de plus en plus précis dans la délivrance du traitement et de diminuer les toxicités induites par ces traitements, et notamment ces traitements de radiothérapie. Maintenant, les faisceaux sont de plus en plus focalisés sur la tumeur, ce qui permet de préserver les organes à proximité de la tumeur et donc de diminuer les risques de complications à court et long terme de la radiothérapie. Ce qui fait que l’oncologie, c’est une spécialité maintenant qui intègre beaucoup la recherche, qui n’est pas encore en application ici. Et puis, ce n’est pas toujours facile pour un jeune oncologue de travailler loin de ce centre expert » , conclut-il.
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Le service d’oncologie de l’hôpital se dote ainsi d’un plateau technique moderne, mais le service souffre toujours d’un turnover des médecins oncologues, bien que tous les postes sont actuellement pourvus.