Ice : Un court-métrage né de témoignages réels pour sensibiliser la population

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Le Pays poursuit le déploiement de sa campagne de lutte contre l'ice. Après les photos affichées sur les bus et sur panneaux géants, un court-métrage voit le jour.

Vous avez certainement vu passer le teaser de ce court-métrage. Publié le 24 octobre par la direction de la Santé, il a été partagé plus d’un millier de fois sur Facebook. Même succès sur Instagram. Le film, baptisé simplement « No Ice » a été présenté ce vendredi aux médias. Véritable film d’horreur, un 31 octobre. Mais ici, les faits sont inspirés de « témoignages réels recueillis auprès de personnes dépendantes ». Le court-métrage met en scène l’ex-Miss Tahiti Ravahere Silloux, entrainée dans la drogue par un homme joué par Teva Salmon. Réalisé par Marc Richardson, il a été produit en français et tahitien.

Crédit : présidence de la Polynésie

La campagne officielle de lutte contre la méthamphétamine a été lancée en août par la direction de la Santé. Des portraits d’hommes et de femmes ont été affichés en grand dans les communes et sur les bus.

 

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Le court-métrage, quant à lui, a vocation à devenir « un outil pédagogique, destiné à ouvrir le dialogue avec les jeunes de 14 à 18 ans, un public de plus en plus concerné », explique la présidence dans un communiqué.

Au Centre de prévention et de soin des addictions (CPSA), les professionnels de santé observent un rajeunissement « inquiétant des patients pris en charge ».

Voir aussi – Tu’ati Paroles croisées : alcool, ice paka, comment lutter contre les addictions ?

À partir du 27 novembre, des formations et actions de prévention auront lieu dans les établissements scolaires. « Ces interventions viseront à former et à outiller les professionnels de l’enseignement pour construire un temps d’échange dans chaque classe de 4ème à la terminale sur les dangers de l’ICE », annonce le Pays.

Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2025, 265,1 kg d’ice dont 181,6 kg découverts aux Marquises ont été saisis. De la drogue pas toujours destinée à être écoulée au fenua. Par ailleurs, aucune donnée officielle ne vient confirmer le chiffre de 30 000 consommateurs évoqué par le Pays. L’ice n’en reste pas moins un fléau.

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