« Cette nouvelle structure marque une étape majeure dans l’engagement du Pays pour protéger les femmes, les enfants et l’ensemble des familles polynésiennes » alors que ce « fléau (…) touche durement la Polynésie », indique le compte rendu du Conseil des ministres.
« Les violences au sein du couple ou de la famille constituent aujourd’hui un problème de société majeur. Selon les données de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE), la Polynésie française est le territoire le plus touché de tout l’ensemble national », indique le gouvernement.
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« En 2016, 2 656 faits de violences intrafamiliales ont été recensés, soit près du double du taux observé en métropole ». Et de « septembre 2024 à août 2025, 522 affaires ont été jugées par le tribunal correctionnel, dont 97 % concernaient des hommes, âgés en moyenne de 37 ans ».
Des chiffres qui « montrent l’ampleur du phénomène et la nécessité d’agir de manière durable et coordonnée ». Cet Observatoire « sera placé sous la responsabilité de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité ». « Il aura pour mission de collecter, analyser et diffuser les données sur les violences faites aux femmes et intrafamiliales, afin d’aider les pouvoirs publics à mieux cibler leurs actions ».
Cette nouvelle entité « permettra de mieux comprendre la réalité du terrain », de « suivre l’évolution des violences dans le temps » ou encore de « coordonner les actions entre les institutions, la Justice, la Santé et les associations ».
« Trop de femmes et d’enfants vivent encore dans la peur ou dans le silence. Cet observatoire est un outil concret pour mieux comprendre et mieux agir. Il traduit notre volonté collective de replacer la dignité humaine et l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur de nos priorités », ajoute le gouvernement. L’Observatoire sera officiellement mis en route le 18 novembre à la Présidence.
Le compte rendu complet du Conseil des ministres de ce mercredi :
