“Je réagis mal de temps en temps. Et je suis jaloux aussi”. C’est le moins que l’on puisse dire. L’auteur de ces mots, 20 ans, a comparu, ce mardi, pour avoir maltraitée, durant plusieurs mois, sa petite-amie, mineure, pour être âgée de 16 ans.
Une jeune fille, déjà issue d’un foyer où la violence familiale est de mise, qu’il frappait régulièrement à coups de poings et de pieds. Au point de lui avoir occasionné 5 jours d’incapacité de travail lors du dernier passage à tabac.
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Le jeune homme exerçait en outre un “contrôle quasiment total” sur l’adolescente, comme l’a souligné son avocat Me Teremoana Hellec.
“Il lui interdisait de sortir, de mettre des robes et des vêtements courts et de voir des garçons. Il avait aussi le mot de passe de son téléphone et de ses réseaux sociaux (..) En substance, c’était : ‘je décide, tu es ma chose et si tu n’es pas contente, je te frappe”, a soufflé l’avocat de la jeune victime, qui n’était pas présente à l’audience.
Le conjoint a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire comprenant une obligation de travail et de soins. Il devra également indemniser la jeune fille à hauteur de 300 000 francs et a désormais interdiction d’entrer en contact avec elle.
