Davantage de moyens humains pour rendre la justice en Polynésie

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    L’audience solennelle d’installation des nouveaux magistrats et directeurs de greffe s’est tenue, ce vendredi, au palais de justice de Papeete. L’occasion pour les chefs de cours de dresser un bilan de l’année écoulée et de rappeler leurs priorités sur lesquelles davantage de moyens seront mis.

    Le tribunal de Papeete a inauguré sa nouvelle salle d’audience en même temps que son audience solennelle d’installation des nouveaux magistrats et directeurs de greffe. Une audience qui a aussi été l’occasion d’annoncer officiellement l’ouverture de l’Observatoire des violences faites aux femmes.

    Un nouvel outil pour les décideurs publics et les tribunaux. « Il s’agit de produire de l’analyse, puis de l’action. Mieux connaitre pour mieux juger », a expliqué Gwenola Joly-Coz, la première présidente de la cour d’appel de Papeete.

    Alors que le nom du futur ministre de la Justice n’est toujours pas connu, l’inquiétude entoure le budget qui sera alloué au palais de justice.

    « Nos moyens ne sont pas forcément aussi importants sur le plan purement budgétaire. En matière de frais de justice, comme en matière de fonctionnement courant pour le tribunal et la cour, on est n’a pas assez. On termine une année budgétaire en difficulté. On attend donc de savoir ce que va donner 2026 », a expliqué le procureur général, Frédéric Benet Chambellan.

    Dans ce contexte, et avec l’arrivée de nouveaux magistrats du siège comme du parquet, le palais de justice Papeete entend continuer de se focaliser sur les principaux fléaux de la société polynésienne : les violences intrafamiliales, le trafic de stupéfiant, la délinquance routière, les atteintes à la probité et celles à l’environnement.

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