En septembre 2020, la victime, employé pour une durée de 6 mois par la mairie de Hiva Oa sur le chantier de la “Maison du Jouir”, avait fait une chute de plusieurs mètres depuis un échafaudage sur lequel elle avait ajouté une échelle. L’homme s’était fracturé le radius et s’était vu délivrer 45 jours d’incapacité de travail.
Le tavana était poursuivi pour “violation délibérée d’une obligation de sécurité”. La victime avait en effet déclaré ne pas avoir suivi de formation préalable, ni avoir été dotée des équipements de sécurité sur le chantier.
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“Il n’aurait pas mis un escabeau si on lui avait dit que c’était interdit de le faire. Il n’avait pas de casque. Ce sont bien les fautes commises par la commune et madame le maire qui ont conduit à cet accident”, avait martelé l’avocate de la victime à l’audience, il y a un mois.
« Le monsieur a décidé de son plein gré de prendre une échelle. Les autres ont utilisé une perche pour aller plus haut. Lui a refusé”, s’était de son côté défendue Joëlle Rauzy.
Reconnue coupable de blessures involontaires par violation délibérée d’une obligation de sécurité, l’élue a finalement été condamnée à une amende de 200 000 francs avec sursis. La mairie de Hiva Oa écope, elle, d’une amende de 500 000 francs.



