Accusations d’attouchements : « Il n’en peut plus », l’avocat du père répond aux accusations

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    Il y a 15 jours, une maman a décidé de médiatiser une affaire de mœurs impliquant son ex-compagnon. Elle l’accuse d’attouchements sur l’une de ses deux fillettes. Aujourd’hui, l’avocat de l’ex-compagnon a décidé de répondre à ces accusations.

    C’est par la voix de son avocat que le père de famille, accusé d’attouchement sur une de ses deux filles par son ex-compagne, souhaite s’exprimer. Une sortie motivée aujourd’hui par les accusations de cette mère de famille, qui ont été relayées par la presse.

    « Dans la longue interview de la maman, il y a des choses qui ne sont pas exactes, déclare Me Loris Peytavit, avocat de la défense. (…) Je crois avoir entendu, je n’ai pas la formule exacte, que le juge d’instruction aurait pu reconnaître, ou dire à la mère que, non, les enfants ne mentent pas, ou que ça serait la vérité. Ça, ce n’est pas possible. Un juge d’instruction, qui est un magistrat, évidemment qui prend les plus grandes précautions vu les faits qui sont dénoncés, ne peut jamais dire quelque chose comme ça à la mère. Ça me paraît totalement aberrant. « 

    Lire aussi – « Il y a urgence » : la députée Nicole Sanquer alerte sur le sort d’une mère séparée de ses filles

    Une affaire également relayée cette semaine par la députée Nicole Sanquer sur ses réseaux sociaux. Cette dernière évoque un courrier adressé à la ministre des Solidarités, Minarii Galenon pour  » que chacun mesure la gravité de la situation et l’urgence d’y apporter une réponse « .

    « Un député de la République, quelqu’un qui fait, vote les lois, qui est censé quand même les respecter, les appliquer, puisque ça résulte de ses décisions et celles de ses collègues, vient directement interpeller un ministre en disant, je prends clairement le parti de la mère, en faisant fi totalement des règles de droit les plus, à mon avis, élémentaires. Dire, on va quand même prendre des précautions, peut-être alerter, mais pas comme ça en place publique, etc. Je suis très étonné. »

    Une situation selon lui difficile pour son client. « Il n’en peut plus. J’ai un papa qui n’en peut plus. Ça fait deux ans, plus de deux ans maintenant, qu’on avait lancé au début une procédure de divorce, qui est finalement un peu l’origine de tout ça. Il a été privé de ses droits sur ses enfants pendant, comme je l’ai dit, des mois et des mois et des mois. Il répond à toutes les convocations de justice, il se plie à tout ce qu’on lui demande de faire, les expertises, les auditions, tout ce que le juge d’instruction estime nécessaire pour la manifestation de la vérité. « 

    Souffrance aussi du côté de la maman, Maeva, privée aussi de ses enfants. Après 21 jours d’une grève de la faim qui l’a conduite à l’hôpital, elle est aujourd’hui hors de danger. Mais elle maintient ses accusations.

    « Bien sûr, je les maintiens, que ce soit contre les institutions, que ce soit contre mon ex-mari. Je ne reviens pas dessus et je ne regrette pas ce que j’ai dit, et je le réitèrerai. « 

    Après s’être exprimée publiquement, la maman souhaite rallier d’autres familles à son combat.

     » J’ai deux, trois familles qui m’ont appelée, qui ont les mêmes problèmes avec d’autres DSFE, ou d’autres juges, et qui aimeraient qu’on monte un genre de collectif, qu’on monte peut-être une pétition, quelque chose, pour qu’il y ait plus de poids, pour toutes ces familles qui restent dans le silence. « 

    Placées en foyer d’accueil depuis le début de l’année, les deux petites filles restent les victimes collatérales de cette situation.

     » Jusque-là, Anavai me demandait tout le temps quand elle rentrait, qu’elle voulait rentrer, qu’elle avait passé assez de temps au foyer, que c’était bon, qu’il fallait le dire au juge. Maintenant, elle n’ose même plus me le demander. Elle s’est résignée. Et moi, je ne sais plus quoi lui dire. J’essaie de ne pas trop les mêler à ça, parce qu’elles ont déjà assez de soucis comme ça. Elles sont coupées de leur famille. Elles sont dans un foyer. Elles passent leur anniversaire et tout ça au foyer. J’essaie au plus de ne pas trop les mêler à ça. « 

    Selon des sources proches du dossier, l’instruction devrait s’achever en début d’année 2026. Le procès quant à lui ne pourrait se tenir avant 2027.

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