Les services de l’État dédiés au sauvetage en mer ont eu du travail, le week-end écoulé.
Samedi midi, le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage aéro-maritime de Polynésie française (JRCC Tahiti) est alerté d’une situation de détresse au large de Moorea. Une pirogue à voile, avec trois personnes à bord, signalée « partiellement immergée à une dizaine de nautiques au Nord-ouest de Moorea ». L’alerte est donnée par un proche, puis confirmée par le déclenchement d’une balise de détresse.
L’hélicoptère Dauphin engagé et un mayday diffusé, deux navires se déroutent vers la zone : la goélette Havai et l’Apetahi Express. C’est ce dernier qui atteint les naufragés en premier et les récupère sains et saufs, avant l’intervention du Dauphin. Pris en charge par le SAMU, les trois occupants sont ramenés à terre.
Moins de deux heures plus tard, à 14h07, le même hélicoptère est de nouveau mobilisé pour venir en aide à un kite-surfeur en difficulté au large de Papara. Pris au dépourvu par des conditions météorologiques changeantes, l’homme est secouru par un jet-ski des pompiers de la commune. Il est ramené à terre sans encombre.
Enfin, dimanche, une planche de paddle est repérée à la dérive dans le lagon de Raiatea, sans personne à côté. Un plaisancier donne l’alerte à 12h40. Le JRCC déclenche un vaste dispositif de recherches terrestre et maritime, la gendarmerie procède à l’interrogation de navires, les pensions alentours contactées, sans résultat. Ce n’est qu’en début de soirée que le JRCC est avisé que le paddle avait été égaré plus tôt dans la journée par un excursionniste.
Dans un communiqué, le Haut-commissairiat rappelle « l’importance primordiale d’un équipement de sécurité maritime adapté à la navigation hauturière », notamment des « moyens de communication conformes (téléphone satellite, balise de détresse), marquage des annexes, planches et autres engins de loisirs nautiques » afin de faciliter les recherches et éviter des opérations inutiles.