Cette rencontre entre le haut-commissaire, les tavana et la procureure de la République « avait pour objectif de présenter aux élus les axes du plan, et ses déclinaisons sur le territoire des communes », indique le haut-commissariat dans un communiqué.
Car « la lutte contre le narcotrafic constitue une priorité absolue de l’État », les stupéfiants représentant « une menace forte contre la sécurité publique, la santé et la cohésion sociale ».
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Ledit plan repose sur « six axes prioritaires ». Notamment des contrôles renforcés sur les routes, en mer, et dans les aérodromes « pour détecter les consommateurs et empêcher l’entrée sur le territoire des substances illicites ».
Des « opérations permanentes » seront aussi menées « sur les points de deal » ainsi que pour détruire les cultures de cannabis. Des « procédures permettant de frapper les délinquants au portefeuille, notamment les mesures de fermeture administrative ou les confiscations et ventes de biens acquis grâce aux activités criminelles » seront en outre mises en œuvre.
Des « interdictions administratives de paraître sur des points de deal » pourront également être prononcées à l’encontre des contrevenants.
« Aux côtés des policiers municipaux et grâce à l’engagement sans faille des policiers, gendarmes, douaniers, l’action de l’État sur le territoire se poursuit et s’intensifie au quotidien. La lutte contre tous les trafics s’organise sans relâche, de nuit comme de jour, chaque jour de l’année », souligne le haut-commissariat.
Cette semaine, une « opération d’envergure » est d’ailleurs menée par la gendarmerie. 320 militaires sont mobilisés sur « l’ensemble des archipels de la Polynésie pour des opérations de recherche de produits stupéfiants, des contrôles aériens et maritimes de passagers, des contrôles sur les aérodromes secondaires et aux abords de certains établissements scolaires ».



