Dans la nuit suivant l’incident initial, la situation s’est aggravée lorsqu’une seconde portion du talus du chantier s’est détachée — recouvrant les canalisations situées à proximité de la sphère aérienne du terminal. Les équipes de Gaz de Tahiti, soutenues par les sapeurs-pompiers et les autorités portuaires, ont immédiatement maintenu un dispositif de veille renforcée.
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Les conduites purgées la veille avaient été placées en sécurité — et les premières vérifications menées après le glissement n’ont révélé aucune fuite de gaz. Une inspection complémentaire le long de la route de la digue Est n’a elle aussi détecté aucune présence d’hydrocarbures. La circulation a ainsi pu être rétablie, mais le périmètre de sécurité reste en place, et le Plan d’Opération Interne (POI) demeure actif.
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Les opérations en cours visent à sécuriser les structures du chantier — échafaudages, zones ensevelies — et à procéder au déblaiement d’environ 1 500 m³ de sable pour permettre des inspections complètes des installations.
Quant aux trois ouvriers blessés lors de l’effondrement initial, ils ont quitté le centre hospitalier (CHPF) hier après-midi. Gaz de Tahiti rappelle dans un communiqué que la sécurité est « la priorité absolue » et assure que la suite des opérations se déroule de façon strictement contrôlée, en lien avec la protection civile, les pompiers et les autorités portuaires.
(MÀ 14h00) Les contrôles réalisés tout au long de la matinée confirment l’absence de risque pour les salariés, les entreprises voisines et la zone portuaire.
Au regard de la stabilisation complète de la situation, Gaz de Tahiti met officiellement fin au POI.



